Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a signé trois conventions de financement avec le responsable pays de la Banque africaine du développement (BAD), Pascal Yembiline. C’était ce vendredi 1er mars 2019 à Ouagadougou, en présence du ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo. Ces financements contribueront à l’électrification rurale, à la lutte contre l’invasion des chenilles légionnaires et à la création de la Banque agricole du Faso.

On retiendra que ces trois conventions sont reparties en dons et en prêts. La première convention, sous forme de prêt d’un montant d’environ 6,311 milliards de F CFA, est destinée à la création d’une banque d’agrobusiness, la Banque agricole du Faso (BADF). Ce fonds va contribuer à l’augmentation du taux de croissance du secteur agricole et à l’amélioration de la productivité. A en croire le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, cette banque aura un impact sur « la réduction de la pauvreté et le renforcement de la résilience en milieu rural ».

Les deux autres conventions, sous forme de dons, s’inscrivent dans le cadre de l’initiative « Désert à l’énergie » et la lutte contre l’invasion des chenilles légionnaires. L’initiative « Désert à l’énergie » est une composante de l’électrification rurale du Programme Yeleen qui est doté d’un montant d’environ 2,524 milliards de F CFA. L’objectif du programme est d’accroitre l’électrification rurale. Cela se fera à travers l’installation de 100 mini-centrales solaires pour 50 000 ménages sur l’étendue du territoire national. Il est aussi prévu un déploiement de 100 000 kits solaires au profit des ménages à horizon 2020 dans les localités rurales.

L’aide d’urgence pour la lutte intégrée contre l’invasion de la chenille légionnaire d’automne s’élève à 601 672 500 F CFA, sous forme de don. Ce fonds servira à lutter contre l’invasion des chenilles qui attaquent plus de 80 espèces de plantes. Selon le ministre de l’Economie, Lassané Kaboré, « ce financement sera un coup de pouce pour l’amélioration de la production céréalière, l’augmentation des revenus et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables ».

Edouard K. Samboé
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