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Compte rendu du Conseil des ministres du 2 octobre 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 02 octobre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 27 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant composition, attributions et modalités de fonctionnement du Comité de santé.
La loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso a prévu des dispositions pour une prise en charge directe des cas d’accident du travail et de maladie professionnelle. Cependant, pour la prise en charge des maladies présumées d’origine professionnelle et des cas d’évacuation sanitaire des victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle l’intervention du Comité de santé est nécessaire.

Ce décret comporte entre autres les innovations majeures suivantes :
 la réduction du Comité de santé qui passe de 14 à 07 membres ;
 la réduction des attributions du Comité de santé à l’examen des cas de maladies présumées d’origine professionnelle et des dossiers d’évacuation sanitaire hors du Burkina Faso des victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle.
L’adoption de ce décret permet d’améliorer la prise en charge des maladies présumées d’origine professionnelle et des évacuations sanitaires hors du Burkina Faso.
𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant prises de participation de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) dans le capital social de BAGREPOLE SEM et de SOUROUPOLE_SEM.
Ce décret vise à régulariser les prises de participation de la SONAGESS dans le capital social de BAGREPOLE SEM et de SOUROUPOLE_SEM, conformément à l’article 4 de la loi n°25/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des Sociétés à capitaux publics.

L’adoption de ce décret permet la régularisation des prises de participation de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire dans le capital social de BAGREPOLE SEM, pour un montant de 80 000 000 F CFA et de SOUROUPOLE_SEM, pour un montant de 200 000 000 F CFA.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant règlementation bancaire au Burkina Faso.
Ce projet de loi est une relecture de la loi bancaire en vigueur dans les Etats membres de l’Union monétaire Ouest africaine (UMOA) adoptée par le Conseil des ministres de l’UMOA en 2007, à l’issue des travaux de la réforme institutionnelle de l’UMOA et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Depuis cette date, la BCEAO a conduit plusieurs réformes structurantes, à fort impact sur le cadre réglementaire et opérationnel régissant l’activité de l’UMOA. Ces réformes visaient le renforcement de la solidité et de la résilience du secteur bancaire régional, en s’appuyant sur les standards internationaux en la matière et la mise en conformité du cadre réglementaire et de supervision de l’UMOA avec les principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace.

Ce projet de loi vise à se conformer aux réformes susvisées.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :
 l’élargissement du champ d’application de la loi bancaire notamment aux établissements de paiement et aux établissements de monnaie électronique ;
 l’élargissement aux Caisses des dépôts et consignations (CDC) de la liste des entités exclues du champ d’application de la loi bancaire à l’instar de l’administration des postes ;

 l’application des dispositions du droit commun régissant les sociétés commerciales et les sociétés coopératives aux établissements agréés, sauf dérogation spécifique prévue par la loi.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de financement signé le 26 septembre 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du Projet de protection du capital humain (PPCH).
Le montant de l’Accord de financement est estimé à 92 700 000 Euros, soit 60 807 219 000 F CFA.
L’objectif du PPCH est de soutenir les efforts du Gouvernement pour assurer l’offre de services essentiels. Il s’agit :

 d’offrir des consultations de soins de santé gratuites aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq (05) ans ;
 d’assurer une couverture vaccinale pour les enfants grâce au vaccin pentavalent ;
 de garantir que tous les élèves passent leurs examens annuels ;
 de s’assurer que les enseignants soient certifiés et formés adéquatement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Burundi auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Edouard NDUWIMANA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Burundi auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja, en République fédérale du Nigéria.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.

Ce projet de loi porte sur la modification de trois (03) articles. Cette modification concerne :
 le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de « Unité-Progrès-Justice » ;
 la possibilité de recourir, sous certaines conditions, à la consultation parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, fédération ou union d’Etats ;

 l’organisation des services du Président du Faso par loi organique.
Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer son sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer.

Ce projet de loi permettra entre autres, de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire et d’harmoniser la devise avec notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire. Il permettra également la modification de l’article trente-six (36) de la Constitution pour y instituer une administration spécifique chargée d’assister le Président du Faso dans l’accomplissement de ses fonctions.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement.

Ces deux décrets ont consacré la scission du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales en deux départements ministériels, à savoir, le ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et le ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable d’élaborer un organigramme pour le ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales de disposer d’un organigramme.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.
Le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement a consacré la création du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique. La création de ce ministère permet de regrouper l’Enseignement post-primaire et secondaire ainsi que l’enseignement et la formation technique et professionnelle, ce qui constitue une innovation dans l’organisation du système éducatif burkinabè.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de disposer d’un organigramme.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable d’élaborer un organigramme pour le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de disposer d’un organigramme.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

Le Conseil a examiné un projet de loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°017-2014/AN du 20 mai 2014 portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables au Burkina Faso.

Après une dizaine d’années de mise en œuvre, cette loi a révélé des limites qui ont pour conséquences une faible application de celle-ci et une propagation plus accrue des déchets d’emballages plastiques dans la nature.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :
 l’interdiction générale de tous les types d’emballages et de sachets en plastiques qu’ils soient biodégradables ou non ;
 l’interdiction de tous les emballages et sachets plastiques à usage unique ou encore jetables ;

 l’interdiction du brulage des emballages et sachets plastiques compte tenu des gaz cancérigènes que cela libère dans l’atmosphère.
Toutefois des dérogations à l’interdiction des emballages et sachets en plastique sont prévues dans ce projet de loi. Elles concernent entre autres :
 les emballages en plastique produits localement ou importés en vue du conditionnement direct des produits industriels ou manufacturés tels que les eaux préemballées ;

 les emballages à des fins de santé publique, de recherche scientifique et expérimentale, de sécurité et de sûreté nationales ;
 les emballages et contenants en plastique dur autres que ceux destinés à un usage unique ou jetable.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟗. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Ces décrets consacrent la création du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique qui prend désormais le volet formation professionnelle assurée jusque-là par le ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable d’élaborer un organigramme pour le ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.
L’adoption de ce décret permet au ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi de disposer d’un organigramme.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre des experts, pour la mise en place de la plateforme numérique de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’élaboration des Termes de référence de la Stratégie de communication, tenue à Bamako au Mali, du 21 au 25 août 2024.

La rencontre a réuni les experts en communication et en économie numérique des trois (03) pays de l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Elle a été axée sur l’élaboration des Termes de référence de la Stratégie de communication de la Confédération Alliance des Etats du Sahel ainsi que la mise en place d’une plateforme numérique certifiée pour la diffusion de la web TV.
L’objectif visé est de doter la Confédération AES d’une stratégie de communication assortie d’un plan d’actions opérationnel dont la mise en œuvre va renforcer la visibilité de l’institution et contribuer à l’atteinte de ses objectifs.

La plateforme numérique (Réseaux sociaux, web TV) quant à elle, permettra de rassurer les populations et la communauté internationale par la diffusion d’informations fiables et instantanées.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale assurant l’intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil deux (02) communications.

𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel tenue à Bamako au Mali, le 16 septembre 2024.
La réunion a permis d’échanger sur les mécanismes de coordination de l’action diplomatique de la Confédération et sur les mesures en lien avec le pilier « diplomatie », ce, conformément aux conclusions et recommandations issues du premier Sommet des Chefs d’Etat des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

𝐋𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 est relative à la relance de Radio jeunesse Sahel.
Le projet Radio jeunesse Sahel est né d’un partenariat entre l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et les cinq (05) pays du G5 Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il s’est agi d’œuvrer à favoriser la participation des jeunes de quinze (15) à trente-cinq (35) ans du Sahel au développement de leurs communautés à travers un changement positif de comportements.

Le déploiement effectif du projet a commencé avec l’aménagement et l’équipement du siège, ainsi que le recrutement du personnel pour les cinq (5) pays et la mise en place de l’administration. Dans l’attente du lancement officiel pour la diffusion des émissions produites, l’OIF a décidé le 30 avril 2024 de façon unilatérale de la « suspension temporaire » du projet mettant un terme aux contrats des agents recrutés et l’arrêt des émetteurs. Les contrats des autres partenaires de la radio ont été également suspendus ou résiliés.

Le projet Radio jeunesse Sahel avait pour ambition, d’une part, d’opérer de façon efficace un changement de mentalité chez les jeunes des cinq (05) pays, pour en faire des acteurs de la citoyenneté positive et, d’autre part, de contribuer à leur épanouissement en leur permettant d’échanger entre eux. Aujourd’hui encore, ces objectifs restent d’actualité au sein des trois (3) pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). La nouvelle dynamique communicationnelle enclenchée au sein des trois Etats constitue alors une belle opportunité pour la relance de la Radio sous une nouvelle forme.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative à la situation pluviométrique du 1er avril au 31 août 2024 et la prévision saisonnière des caractéristiques agro-climatiques 2024.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 août 2024 ont évolué entre 376,4 mm en trente-trois (33) jours de pluie à Korsimoro dans la province du Sanmatenga et 1031,8 mm en quarante (40) jours à Tô dans la province de la Sissili.
Les cumuls pluviométriques les plus élevés ont été enregistrés dans les provinces des régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et des Cascades.

Quant aux zones ayant reçu une faible pluviométrie, ce sont principalement certaines localités situées dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, du Centre, du Plateau-Central et du Sud-Ouest.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 31 août 2024 ont été similaires à excédentaires comparativement à ceux de 2023 pour la même période sur la majeure partie du pays. En effet, comparées aux cumuls de 2024 et ceux de la normale pluviométrique (1991-2020), les plus fortes hausses pluviométriques ont été relevées à Bérégadougou (+260 mm), à Ouagadougou (+165 mm), à Bobo-Dioulasso (+101 mm), à Bogandé (+67 mm) et à Fada N’Gourma (+64 mm). Par contre, les baisses pluviométriques les plus importantes par rapport à cette même période normale ont été surtout relevées à Gaoua (-237 mm), à Soubakaniédougou (-221 mm), à Kombissiri (-200 mm), à Batié (-198 mm), à Tiébélé (-159 mm), à Dissin (-157 mm) et à Korsimoro (-146 mm).

En fin de saison, des séquences sèches dont les durées pourraient être longues avec des tendances normales sont très probables sur l’ensemble du territoire national par rapport à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020.
Pour cette campagne agricole 2024, il est attendu sur la totalité du pays, une fin tardive avec une tendance normale de la saison des pluies comparativement à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

 Monsieur Haïdara Moctar TABORE, Officier, est nommé Directeur général du Service national pour le développement (SND).

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

 Monsieur Salfou SAVADOGO, Mle 208 034 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des affaires monétaires et financières (DAMOF) ;

 Monsieur Boukaré ZOUANGA, Mle 56 723 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la dette publique ;
 Monsieur Moustapha DIABATE, Mle 272 946 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Université Daniel-Ouezzin COULIBALY (UDOC) ;
 Monsieur Vlabedar Ulrich Michel MEDA, Mle 257 119 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;

 Monsieur Aimé NAMA, Mle 343 228 U, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Komondjari ;
 Monsieur Adama KOTE, Mle 49 118 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Mouhoun ;
 Monsieur Zakaria SAWADOGO, Mle 343 550 T, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Gon-Boussougou ;

 Monsieur Sountonghnoma Bernard COMBASSERE, Mle 239 668 Y, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Kindi ;
 Monsieur Kouagadebwaoga Jean Bosco COMPAORE, Mle 219 199 K, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Kokologho ;

 Monsieur Wendpanga Basile Aristide COMPAORE, Mle 303 131 N, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Mogtédo ;
 Monsieur Nestor BADO, Mle 303 115 T, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de N’Dorola.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

 Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Commissaire de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème classe, 4ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
 Monsieur Lassana BARGO, Mle 111 495 E, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

 Monsieur Tingandé Florent BOUGOUMA, Mle 105 156 C, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

 Madame Aminata LOMPO/N’DOUNGA, Gestionnaire de projets, est nommée Directrice de la promotion de la transformation des produits agro-pastoraux et halieutiques nationaux à la Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER) ;

 Monsieur Ibrahim Harouna MAIGA, Mle 245 060 J, Ingénieur d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement des productions animales à la Direction générale des productions animales ;
 Monsieur Mamadou DIALLO, Mle 50 365 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du développement pastoral à la Direction générale du foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural (DGFOMR).

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

 Monsieur Vincent de Paul Sidinson OUEDRAOGO, Officier, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;
 Monsieur Isso CISSO, Mle 45 276 Y, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

 Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 38 814 Y, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Hatimi DEME, Mle 38 192 X, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

 Madame Marie Félicité BORGHO/SAWADOGO, Mle 29 844 R, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de mission ;

 Monsieur Moumounou KONATE, Mle 35 087 A, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Arouna SORGHO, Mle 34 440 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
 Monsieur Tiambè DIOMA, Mle 20 808 N, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

 Monsieur Boubacar OUEDRAOGO, Mle 40 681 W, Enseignant-chercheur, catégorie PA, grade initial, 4ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) ;
 Monsieur Sié PALE, Mle 55 320 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sud-Ouest ;

 Monsieur Adelphe MOSSE, Mle 50 829 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Bougouriba ;
 Monsieur Sylvain THIOMBIANO, Mle 39 512 U, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Gnagna ;

 Monsieur Yatenyoua Lucien OUOBA, Mle 50 580 U, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Komondjari ;

 Monsieur Kandiadiba TINDANO, Mle 38 048 T, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Kompienga ;

 Monsieur Ouboli Marcel YOGO, Mle 45 351 G, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kouritenga ;
 Monsieur Hyacinthe KI, Mle 40 804 K, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;

 Monsieur Thomas GARANE, Mle 37 724 B, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nayala ;
 Monsieur Hendrix Dayvis SANKARA, Mle 87 472 Y, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Noumbiel ;

 Monsieur Sié Kéréwoulé Jonas TIOYE, Mle 47 848 C, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Poni ;
 Monsieur Aldjouma SORO, Mle 36 951 U, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sourou.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

 Monsieur Honoré SAVADOGO, Mle 76 513 S, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
 de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

 de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES EMPLOYEURS

 Monsieur Monhamed Jean Innocent COMPAORE, Directeur général adjoint de Allianz Burkina Assurance, en remplacement de Monsieur Emmanuel KABRE ;
 Madame Payidwendé Priscille ZONGO, Directrice exécutive de la Chambre des mines du Burkina, en remplacement de Monsieur Toussaint BAMOUNI.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

 Monsieur Marcel ZANTE, Secrétaire général confédéral de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), en remplacement de Monsieur Sié Justin PALE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES EMPLOYEURS

 Monsieur Diakarya OUATTARA, Directeur général de Coris Holding SA ;
 Monsieur Harouna TOGOYENI, Fondateur d’établissements privés.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

 Monsieur Richard TIENDREBEOGO, Membre de la Confédération générale du travail du Burkina (CGTB) ;
 Monsieur Samuel SANDWIDI, Membre de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB).

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issa KONSEIGA, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Hebou Denis HAYORO, Mle 282 969 K, Ingénieur en génie civil et hydraulique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Paix et Cohésion sociale dans la région du Sahel : Caritas Internationalis et Catholic Relief Services (CRS) analysent la situation

Evènement parallèle sur la menace pour la paix et la cohésion sociale dans la région du Sahel

Genève

En marge de la 57e session du Conseil des droits de l’homme qui se tient présentement dans la ville de Genève, Caritas Internationalis et Catholic Relief Services (CRS) ont organisé un évènement parallèle sur la menace croissante pour la paix et la cohésion sociale dans la région du Sahel auquel a participé comme panéliste l’évêque de Dori, Monseigneur Laurent DABIRE. Expliquant la situation dans son diocèse, Mgr DABIRE a indiqué que les évêques de la région du Sahel se sont mis ensemble pour accompagner le gouvernement dans la recherche de solutions. Il a également expliqué que la communauté internationale « doit prendre en considération les efforts locaux » et accompagner les populations et leurs autorités.

Présente à cette rencontre, l’Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso en Suisse, Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, a salué au nom du Burkina Faso, la tenue de cet évènement parallèle qui met en lumière la complexité de la situation que vit la région du Sahel. Elle a expliqué que la crise sécuritaire multidimensionnelle qui affecte son pays a occasionné des vagues de mobilités humaines forcées de personnes déplacées à l’intérieur du pays.

« À ce jour, les efforts conjugués du Gouvernement et de ses partenaires, parmi lesquels Caritas Internationalis et Catholic Relief Services (CRS), ont permis le retour de près de 905.000 personnes déplacées internes, soit 146.820 ménages dans leurs localités d’origine », a précisé l’Ambassadeur.

Évoquant la cohésion sociale dans le contexte de la crise sécuritaire au Burkina Faso, elle a relevé les initiatives nationales en indiquant qu’un Secrétariat technique de la réconciliation nationale et du vivre ensemble a été créé au niveau du Ministère en charge de l’action humanitaire et de la solidarité nationale. Elle a également souligné l’implication dans les initiatives de promotion de la cohésion sociale des leaders coutumiers et religieux.

Madame Sabine BAKYONO/KANZIE a ajouté qu’au plan sous-régional, les gouvernements des États de la Confédération de l’AES mettent en œuvre un projet communautaire de règlement et de stabilisation du Sahel en vue du relèvement économique, de la paix, de la solidarité et de la cohésion sociale, ainsi qu’une réponse concertée aux divers problèmes auxquels font face les populations de la Région du Sahel.

La Représentante permanente a aussi insisté sur la nécessité d’une prise en charge adéquate de la situation humanitaire dans la région du Sahel, avec une consolidation des solutions durables à travers la mise en œuvre urgente et concertée du Nexus Humanitaire – Paix – Développement. Elle a également indiqué que le concours de l’ensemble des acteurs humanitaires, à l’image de Catholic Relief Services (CRS) et Caritas Internationalis, est essentiel pour l’accompagnement et le financement du plan national de réponse humanitaire 2024, dont le gap s’élève à 33,5 millions de dollars US et dont la mise en œuvre devrait permettre d’apporter une assistance appropriée à environ 3,5 millions de personnes dans le besoin.

Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève

Burkina/Tentative de déstabilisation : La Côte d’Ivoire nie toute implication

Lors du point de presse du conseil des ministres du 30 septembre 2024, le gouvernement ivoirien a réagi, par la voix de son porte-parole, aux accusations des autorités burkinabè sur son implication dans des tentatives de déstabilisation contre le Burkina Faso.

Parmi ces nombreuses accusations, l’on note celle du président Ibrahim Traoré qui dénonçait, le 11 juillet 2024, lors d’une rencontre d’échanges avec les forces vives de la Nation, « un centre des opérations à Abidjan pour déstabiliser le pays ».

Plus récemment, le 23 septembre 2024, c’était au tour du ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, d’annoncer sur la télévision nationale que « des individus, résidant en République de la Côte d’Ivoire, se sont activés dans une entreprise de subversion contre notre pays ».

Pour le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, « la Côte d’Ivoire, dans sa politique, n’a jamais participé à la déstabilisation d’un pays voisin et n’a pas l’intention de le faire ». Le porte-parole rappelle que « la Côte d’Ivoire est une terre d’hospitalité, une terre d’accueil ».

Il souligne à ce titre que son pays accueille « 60 000 réfugiés burkinabè qui ont fui les actes du terrorisme » et « un peu plus de trois millions de ressortissants burkinabè ».

Pour Amadou Coulibaly, « nos peuples ont des relations historiques qui datent d’avant même la constitution de nos Etats. Ces peuples vont demeurer ; il n’y a donc aucune raison de mener quelque action qui puisse diviser ces peuples qui vivent en harmonie et en bonne intelligence ».

Lefaso.net

Affaire Interdiction de mobilisation des ressortissants burkinabè à Abidjan : Les deux pays veulent consolider leurs liens

Le directeur de cabinet du ministre en charge des affaires étrangères burkinabè, Dieudonné W. Sougouri a entendu ce 30 septembre 2024 à Ouagadougou, la chargée d’affaires de l’ambassade de la République de Côte d’Ivoire, Justine Gossé, suite à l’affaire interdiction de mobilisation des ressortissants burkinabè à Abidjan.

Cette convocation fait suite au silence observé par les autorités ivoiriennes, après la publication d’un communiqué émanant de l’Alliance de la Jeunesse ivoirienne(AJI) qui a exprimé son opposition à la tenue le 28 septembre 2024, de la Journée spéciale de mobilisation patriotique annoncée par Dié Millogo, chargé d’affaires du Burkina Faso à Abidjan.

Déplorant cette sortie surprise des jeunes de l’AJI durant les échanges avec l’ambassadeur Dieudonné W. Désiré Sougouri, la chargée d’affaires de l’ambassade de la république de Côte d’Ivoire a condamné l’acte en ces termes « nous sommes aussi surpris de voir le communiqué. Nous ne connaissons pas les commanditaires de cette information et nous la regrettons aussi ».

Reconnaissant qu’en l’absence d’un communiqué officiel de la part des autorités de son pays relatif à cette malencontreuse sortie des jeunes de l’AJI, elle promet se référer aux plus hautes autorités ivoiriennes afin d’éviter une confusion. « Nous avons besoin de savoir qui est derrière ce communiqué et quelles en sont les réelles motivations », a-t-elle dit.

Avouant que les deux pays sont frères et liés par l’histoire et la géographie, les deux parties ont convenu de travailler davantage afin de consolider cette vieille coopération qui existe entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire.

Lefaso.net
Source : DCRP/ MAECR-BE

Déclaration du Chef de la diplomatie burkinabè à la 79e Assemblée générale des Nations Unies

Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies,
Distingués délégués,
J’ai le grand privilège et l’immense honneur de vous transmettre, au nom de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, le salut fraternel et amical du vaillant Peuple du Burkina Faso, qui malgré toutes les adversités, notamment l’ignominie des agresseurs et ennemis de la paix, les manipulations et les ingérences de toute nature, a su développer une résilience pour poursuivre sa marche radieuse vers un développement économique et social inclusif.

Il me plait également, monsieur le Président, de vous traduire au nom du Gouvernement et du peuple burkinabè, mes chaleureuses félicitations pour votre brillante élection à la présidence de cette 79ème session ordinaire.

A votre prédécesseur, Monsieur Dennis Francis, j’adresse les félicitations de ma délégation pour les acquis engrangés au cours de son mandat, dans un contexte international particulièrement marqué par des divergences profondes.

Monsieur le Secrétaire Général,
Le Burkina Faso apprécie à leur juste valeur les actions que le système des Nations Unies et ses partenaires, sous votre coordination, continuent de mener sur le terrain, en soutien aux efforts du Gouvernement.
C’est d’ailleurs à ce titre que mon pays se réjouit du choix du thème combien évocateur et interpellateur de cette 79ème Assemblée Générale : « Ne laisser personne de côté : Agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations présentes et futures ».
En évoquant ce thème, permettez-moi de vous traduire d’emblée, les aspirations des couches sociales sahéliennes en général et du Burkina Faso en particulier :
Je suis un paysan burkinabè, qui veille et perpétue les traditions et coutumes.
Je cultive avec ardeur ma terre, qui m’a été léguée par mes ancêtres pour nourrir ma famille et assurer son bien-être, Je veux pouvoir vivre libre, digne et fière !

Je suis une femme, une mère, une digne descendante des Princesses Yennenga, Guimbi OUATTARA, à l’image d’autres braves femmes sahéliennes, dotée d’une force de caractère à nulle autre pareille
Je donnerais ma vie pour assurer la survie et l’épanouissement de mes enfants, mes frères et sœurs, mes compatriotes dans une société de paix et d’amour.
Je veux pouvoir vivre libre, digne et fière !
Je suis un jeune burkinabè, cultivateur, éleveur, commerçant, fonctionnaire, artiste, artisan, étudiant etc…, jeunes de toutes régions et de tous horizons, issue d’une jeunesse brave et combattante, engagé à apporter ma pierre au développement du Burkina Faso.

Je veux pouvoir vivre libre, digne et fière !
Je suis ⁠ un enfant, fille ou garçon, des villes et villages, des sites de déplacés internes.
Je veux pouvoir vivre libre, digne et fière !
Je suis un burkinabè vivant à l’extérieur, travailleur courageux, acharné et honnête, originaire du « pays des hommes intègres ».

De mon séjour loin de la mère patrie, je participe avec enthousiasme à la lutte commune pour la paix et la stabilité de mon pays et de ma sous-région,
Je veux pouvoir vivre libre, digne et fière !
Je suis un Soldat Burkinabè, Malien, Nigérien ou un Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP), époux, épouse, père, mère, fils, fille, frère et sœur.
J’ai fait le serment de défendre ma patrie au prix de ma vie, de combattre avec abnégation l’ennemi sur le champ de bataille et de protéger mes concitoyens contre tout danger.

Je veux pouvoir vivre libre, digne et fière !
Monsieur le Président, ces aspirations sont les balisent qui organisent l’action du gouvernement dont le combat est de créer un cadre pour que vivent libres, dignes et fières les hommes et les femmes du Sahel.
Le thème de notre session, for-apprécié pour sa pertinence, exhume en réalité une préoccupation fondamentale aussi ancienne que les Nations-unie et qui est abordée par la quasitotalité des débats qui se sont succédées ici-même. C’est dire qu’il ne s’agit plus véritablement de réfléchir sur quoi faire ou que faire. Il s’agit de donner corps et vie à nos discours à travers des actes concrets.

Nous devons aller au-delà des mots pour enfin agir en faveur d’un monde plus juste, débarrassé de préjugés et de stéréotypes qui tendent à reléguer certains peuples ou certaines parties de la planète, au second plan, condamnés à attendre dans les geôles de l’isolement et du mépris, une aide potentielle, à la merci et au gré des humeurs de puissances qui prétendent être les seules à pouvoir indiquer la marche et le rythme à imprimer aux autres.

Nous devons recentrer davantage nos efforts sur les objectifs fondamentaux de notre Organisation commune, l’Organisation des Nations Unies, destinée prioritairement à la promotion du bien-être des populations et des peuples, en leur assurant la paix et la sécurité.

Cette urgence et cette nécessité absolues de co-construire et d’agir en faveur d’un monde plus juste trouvent toute leur pertinence dans le contexte actuel où notre monde est dominé par des crises persistantes, des conflits complexes ainsi qu’une gouvernance économique inégalitaire qui accentuent la fracture entre les Etats, les clivages entre les peuples avec pour corollaires des tragédies humaines.

Cette configuration désastreuse est la résultante d’un multilatéralisme à la croisée des chemins, un multilatéralisme essoufflé, dont la réputation a maintes fois été écornée par les actions partisanes et prédatrices de certains Etats membres qui se sont érigés en « maitres du monde » et qui ont fait de la soumission et de l’exploitation d’autres Etats, la ligne directrice de leur politique extérieure.
Il faut s’en inquiéter à juste titre, car il y va de l’harmonie et de la cohésion de notre monde. C’est pourquoi le Burkina Faso saisit cette tribune pour en appeler, encore, à la raison, à la sagesse de tous, notamment les puissances de notre planète, afin que soit privilégiée une gouvernance mondiale inclusive, débarrassée des visions hégémoniques.
C’est à ce prix que nous rendrons à l’ONU toutes ses lettres de noblesse.

Monsieur le Président,
Restaurer l’intégrité du territoire en veillant à la sécurité des populations et de leurs biens, refonder la gouvernance politique, administrative, économique et financière, afin qu’elles portent et incarnent les aspirations à un mieux-être des Burkinabè,

Conduire des reformes et des actions de développement qui induiront une prospérité partagée et un progrès économique et social durable ; sont autant de chantiers entamés sous le leadership et la clairvoyance de SEM le capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso Chef de l’Etat.

Le peuple burkinabè qui a décidé d’affirmer et d’assumer sa souveraineté en mettant fin à son asservissement et qui fait preuve d’une résilience extraordinaire, à l’instar de toutes les populations du Sahel, a compris l’enjeu et la portée de cette lutte, et s’est mobilisé aux cotés de nos forces de défense et de sécurité.
Avec ce soutien indéfectible, grâce au patriotisme, à l’ingéniosité, à la bravoure et à l’esprit de sacrifice de ses fils et filles, le Burkina Faso enregistre des succès jadis inespérés ainsi que des résultats forts appréciables dans la lutte acharnée contre des terroristes instrumentalisés, téléguidés et financés par des puissances néocolonialistes.
C’est le lieu de rendre un hommage appuyé à toutes ces personnes, civils et militaires, tombées sur le champ de bataille et dont je salue la mémoire.

Monsieur le Président,
Au prix de réformes stratégiques et visionnaires marquées entre autres par l’augmentation des capacités opérationnelles des troupes, la réorganisation de nos forces combattantes sur le terrain, nous avons démultiplié nos moyens d’actions, avec comme effets salvateurs, une reprise totale en main de la reconquête des zones infestées par ces criminels et leurs alliés.

De manière concrète, près de 70% du territoire est désormais sous le contrôle de l’Etat contre 40% en 2022. Cela a permis la réinstallation des populations déplacées, et la réouverture des écoles. Ainsi, en moins de deux ans, les actions de reconquête ont permis à plus de sept-cent mille (700.000) personnes de regagner leurs villages, et à près de mille cinq cent (1.500) écoles de rouvrir leurs classes offrant la chance et le bonheur tant espérés par des milliers d’élèves de reprendre le chemin de l’école et poursuivre leur cursus scolaire.
Ces résultats qui forcent l’admiration et suscitent beaucoup d’espoir ont été possibles grâce à l’action des Forces de Défense et de Sécurité, l’engagement patriotique des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et le soutien ferme des populations ainsi que de la diaspora burkinabè dans un formidable élan de solidarité.

Cette mobilisation patriotique de toutes les composantes de notre peuple, a permis de collecter la somme de quatre-vingtdix-neuf milliards de CFA environ (soit environ 165 millions de dollars US), pour la seule année 2023 ; un chiffre qui a largement dépassé les prévisions initiales. C’est dire toute la détermination du Peuple burkinabè à financer et à mener luimême la lutte contre les terroristes et leurs alliés.

Monsieur le Président,
Au moment même où nous engrangeons des succès dans notre offensive victorieuse contre les forces obscurantistes, des officines, à la réputation et à l’intégrité douteuses, se sont curieusement engagées dans une vaste et virulente campagne de dénigrement et de stigmatisation contre nos forces combattantes qu’elles accusent de violer les droits humains, sans avoir la moindre preuve à produire. Cette propagande, orchestrée, vise en réalité à démoraliser les patriotes burkinabè et à saborder leurs combats légitimes, parce que tout simplement ces adeptes du Chaos n’ont pas encore compris la dynamique en marche au sahel, c’est –àdire notre volonté de nous affranchir de toute tutelle et de tout paternalisme.

Mon pays voudrait saisir l’opportunité de cette tribune pour traduire avec déférence, son infinie gratitude à tous ces pays amis et ces partenaires sincères qui soutiennent sa cause et l’accompagnent dans la consolidation de sa marche radieuse, vers un développement économique et social inclusif. Je voudrais donc, inviter les Etats membres de l’ONU à n’accorder aucun crédit à toute cette agitation médiatique qui de toute évidence, traduit dans le fond, la détresse des terroristes en déroute et de leurs sponsors.

Je tiens également à les rassurer du professionnalisme et de la renommée de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), démontrés à travers leur participation aux opérations de maintien de la paix et, maintes fois reconnue, ici-même. La formation systématique et les évaluations permanentes des FDS et des VDP en Droit International Humanitaire garantissent au quotidien cette rigueur professionnelle en matière de respect des droits humains.

Monsieur le Président,
Dans la mesure où l’unanimité est faite sur la nécessité de combattre le terrorisme international, mon pays s’inquiète du soutien accordé par des entités étatiques aux terroristes.
Ces parrainages que nous n’avons eu de cesse de dénoncer, et que d’autres considéraient comme une simple vue de l’esprit, ont été récemment portés à la face du monde par une attitude paradoxale de l’Ukraine, un Etat membre de notre Organisation.

En effet, en affirmant, sans équivoque, son implication dans les attaques terroristes qui ont causé la mort d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité maliennes à Tinzawatène, au Mali en juillet dernier, et en avouant son soutien au terrorisme international, particulièrement au Sahel, ce pays a donné un aperçu des activités terroristes qu’il mène au Sahel, à l’instar d’autres Etats actifs dans les coulisses de la trahison. Nous réitérons notre condamnation ferme de ces actes d’agression et d’apologie du terrorisme qui violent la Charte des Nations Unies et les Conventions internationales y relatives.

Ces faits particulièrement graves sont révélateurs des velléités qui ont constamment jalonné l’histoire de notre continent ; à savoir sa balkanisation, les assassinats de leaders, l’ingérence dans la politique intérieure des Etats africains et la prédation comme but final.

Les moyens pour y parvenir vont de la manipulation des élites nationales et des Organisations régionales et sousrégionales, à la perpétration de guerres par procuration, comme c’est le cas au Sahel où l’Ukraine et d’autres pays financent et arment impunément des terroristes.
Cette lecture, qui du reste trouve sa pertinence dans l’inquiétante prolifération des bases militaires dans notre sous-région, explique aussi la détention par les bandes criminelles, d’armes sophistiquées et de dernière génération.

Face à ce terrorisme de type nouveau, la stabilité et les fondements de nos Etats et de notre organisation sont compromises. Il urge donc d’engager des actions vigoureuses.
Pour leur part, et s’agissant du cas de l’agression ukrainienne, les pays de la Confédération des Etats du Sahel en ont déjà saisi le Conseil de Sécurité, le 20 août dernier.
Nous attendons des réponses fermes à ce titre.

Monsieur le Président,
Face aux impératifs sécuritaires du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé en toute souveraineté, le 16 septembre 2023 de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il s’agit d’une Alliance militaire de Défense collective et d’assistance mutuelle pour lutter contre le terrorisme et la criminalité en bande organisée sur leur territoire.

Pour apporter également des réponses idoines aux défis complexes de développement, les pays de l’AES ont décidé d’étendre le champ de leur coopération aux autres domaines prioritaires de leur espace. C’est dans cet esprit que s’est tenu le 06 juillet 2024, à Niamey au Niger, le premier Sommet des Chefs d’État de l’AES.
A l’issue de ce Sommet historique, Leurs Excellences Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’État du Burkina, Le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État du Mali et le General de Brigade Abdourahmane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État du Niger ont adopté le Traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel (AES).

L’adhésion populaire et l’enthousiasme suscités par l’avènement de la Confédération AES trouvent en partie leur explication dans la défaillance et l’incapacité d’institutions et de mécanismes sous régionaux à répondre aux préoccupations sécuritaires et légitimes de nos populations.

Cette action salvatrice et salutaire vise prioritairement à protéger les populations du Sahel déjà éprouvées par la crise sécuritaire et humanitaire et contre lesquelles, des mesures assassines délibérées ont été prises pour exacerber davantage leurs souffrances.

Monsieur le Président,
Alors que cette présente session nous appelle à ne laisser personne de côté, l’actualité internationale reste encore, hélas, marquée par des tensions de plus en plus vives qui menacent sérieusement la paix et la sécurité sous le regard impuissant de l’ONU.
Le Burkina Faso appelle à toujours privilégier la voie de la diplomatie pour résoudre pacifiquement ces différends. Nous demeurons convaincus qu’en faisant prévaloir l’esprit de la Charte des Nations Unies, nous parviendrons à éteindre les foyers de tensions quelles que soit leur ampleur et où qu’ils se produisent : en Afrique, en Europe, au moyen orient, en Asie ou en Amérique.

Dans cet esprit ; dans l’esprit de la Charte des Nations Unies, le Burkina Faso réitère son soutien au processus politique en cours au Sahara occidental, mené sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et négociée, tel que recommandé par les Résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité.

Au Moyen Orient, le Burkina Faso réaffirme sa solidarité aux populations palestiniennes qui vivent un drame sans précédent. La solution à deux Etats, Israël et la Palestine, vivant en paix et en bon voisinage, demeure l’alternative objective que le Burkina Faso continue de soutenir. Notre acceptation de la Palestine comme état membre de l’organisation des Nations Unies s’inscrit dans cette logique.

Sources de souffrances indicibles pour les populations les plus vulnérables, les mesures coercitives unilatérales imposées aux Etats sont à proscrire si nous voulons donner un contenu réel et objectif à l’objet de la présente session. C’est pourquoi, nous appelons à la levée immédiate des sanctions économiques, commerciales et financières imposées à certains Etats qui n’ont pour seul tort que la recherche de la liberté pour leurs peuples. C’est le cas de Cuba. C’est aussi le cas de la République bolivarienne du Venezuela, du Nicaragua, de l’Iran et de bien d’autres pays.

Sur le chapitre des questions de développement, le Burkina tient à rappeler que quelle que soit leur pertinence, les engagements en faveur du développement, pris ici aux Nations Unies, n’auront aucune chance de succès sans la bonne foi et l’implication de tous.
S’agissant de la réforme de notre organisation, il est temps que le continent africain puisse participer de plein droit au Conseil de sécurité de l’ONU, conformément à la position africaine reflétée dans les Consensus qui l’ont porté. Cela permettra de consacrer le caractère universel de l’ONU et de réparer l’injustice persistante contre l’Afrique.

Monsieur le Président,
Pour conclure, je voudrais préciser que le Burkina Faso a foi en l’ONU. Il souhaite, toutefois, que les interventions de l’organisation se fassent dans le respect de la souveraineté des Etats membres, de leurs choix stratégiques et de leurs intérêts fondamentaux.

Au sahel, souffle un vent de renouveau et d’espoir suscité par l’avènement de la Confédération AES. Le Burkina Faso demeure convaincu que cette nouvelle Communauté sous régionale d’intégration qui n’est dirigée contre aucun pays et aucun peuple, peut contribuer, en collaboration avec des partenaires sincères, dans une démarche dépouillée de toute hypocrisie, à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité au sahel.

Dieu bénisse le Burkina Faso !
Dieu bénisse la Confédération AES !
Dieu bénisse l’Afrique !
La Patrie ou la mort nous vaincrons !
Je vous remercie.

Chine – Burkina : Des Burkinabè donnent leurs points de vue sur la coopération

A l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la République populaire de Chine, de nombreux Burkinabè ont été invités par l’ambassade de Chine au Burkina. Lefaso.net a tendu son micro à certains d’entre eux qui ont donné leur avis sur la collaboration entre les deux pays.

Dr Poussy Sawadogo, directeur général de l’Institut des hautes études internationales (INHEI)

« Dans notre histoire, nous avons d’abord traité avec la République populaire de Chine. Et à un moment donné, notre pays a collaboré avec Taïwan et il y a six ans, nous avons renoué avec la République populaire de Chine. C’est une relation de développement et de partenariat dans plusieurs domaines. Le Burkina Faso est dans une dynamique de diversification des partenariats, ce qui fait que le pays, avec d’autres pays du Sahel, tisse des partenariats avec de nouveaux pays et renforcent leurs collaborations avec des pays comme la Chine, qui fait partie des tenants du sud global à travers les BRICS. C’est important pour le Burkina Faso de tisser une collaboration solide avec la Chine. Récemment il y a eu le FOCAC qui a réuni 54 pays africains autour de la Chine. C’est au Burkina d’observer, parmi les actions énoncées, quels sont les projets d’envergure qu’il peut proposer pour faire la différence avec ce que propose les autres pays qui étaient à cette rencontre. Ce partenariat doit être un partenariat gagnant qui respecte la souveraineté et la dignité et qui permet aux deux pays de satisfaire leurs intérêts ».

Juliette Kongo, fondatrice du Musée de la femme de Kolgondiéssé

« La Chine apporte beaucoup au Burkina sur le plan sanitaire, militaire et éducatif. Je suis très contente de participer à leur 75e anniversaire dans la mesure où ma structure le Kiego (camp de formation civique et de citoyenneté) a plusieurs fois bénéficié du soutien de l’ambassade de Chine par rapport à l’éducation des enfants. Ils ont même fait une projection cinématographique sur le site du musée, ce qui participe au renforcement de notre amitié et de notre partenariat. C’est un partenariat gagnant-gagnant qui est très important pour notre pays qui traverse une période difficile. Avoir des amis comme la Chine vous permet de vous épanouir. J’ai eu la chance d’aller en Chine pour des séminaires de formation, et je pense que nous gagnerions à être plus disciplinés. L’exemple de vie disciplinée de la Chine doit nous inspirer. La vie politique aussi car j’ai été invitée par le parti communiste chinois. Et la formation que nous avons reçue me permet de dire avec force que le Burkina doit s’inspirer du modèle chinois pour montrer à nos jeunes ce que c’est que la discipline. Nous avons besoin de ça pour que tout le monde se mette au travail ».

Aimé Franck Guissou, doctorant en médecine à l’université Joseph-Ki-Zerbo, certifié en diplomatie sanitaire et sur les expériences du développement de la Chine pour les pays francophones d’Afrique

« Avant tout, je souhaite un joyeux anniversaire à la République populaire de Chine qui célèbre ses 75 ans. C’est un moment très symbolique pour une nation qui collabore fortement avec le Burkina Faso sur plusieurs domaines. C’est l’occasion pour nous de nous inspirer de l’histoire héroïque et exemplaire de la République populaire de Chine dans la quête de prospérité et de l’épanouissement de son peuple. Le Burkina Faso a beaucoup à apprendre de la Chine, comme la Chine a beaucoup à apprendre du Burkina Faso. Je souhaite que les relations sino-africaines continuent de se renforcer et de se construire davantage. Les deux qualificatifs que l’on pourrait donner à cette coopération sino-burkinabè sont qu’elle est dynamique et pragmatique. Il y a plusieurs réalisations qui témoignent de cela. Je souhaite qu’elle puisse prospérer au bénéfice de nos deux pays ».

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Amitié des peuples d’Afrique et de Russie : L’exemple de l’intégration des étudiants burkinabè dans la région de Koursk

Ceci est une tribune d’un résident de la région de Krousk, en Russie, sur les relations entre la Fédération et Russie et les pays africains. Dans cette contribution parvenue à notre rédaction, Roman Alekhine montre pour exemple, l’intégration des étudiants burkinabè dans cette région. Tribune !

À ce moment, la communauté mondiale se tient au bord des changements globaux. Les pays en développement, notamment l’Afrique, tentent de se débarrasser de la dépendance coloniale des pays occidentaux qui, en utilisant des concepts substitutifs, offrent leurs conditions de la coopération qui conduisent à des bouleversements mondiaux déjà à l’intérieur de l’état indépendant. « Celui qui ne se souvient pas de son passé est condamné de le revivre » – George Santayana. L’histoire montre les événements de l’Afrique du Nord, de l’Afrique centrale et de nombreuses régions du monde, lorsque les infusions de l’argent et « les partenariats » des pays de l’ouest collectif mènent « aux révolutions de couleur ».

Une priorité pour la plupart des pays de la communauté mondiale est l’organisation de la politique interétatique et des relations économiques menant à la sécurité, à l’intégrité, au développement financier stable et, par conséquent, à l’amélioration du niveau de vie et de bien-être des citoyens ordinaires. Malheureusement, tous les dirigeants du monde n’adhèrent pas à cette position.

La Fédération de Russie, qui a connu des bouleversements liés à la désintégration de l’URSS, se souvient bien et applique actuellement la formule de la stabilité du développement, excluant l’influence des pays occidentaux qui ont l’intention de compromettre sa sécurité. La Russie est conçue pour fournir cette formule à de nombreux pays en développement pour leur croissance économique ultérieure et leur indépendance.

En raison de la situation sur le territoire des pays de l’Alliance des États du Sahel, en particulier liée aux actes terroristes perpétrés par les militants de l’État islamique et d’autres soutiens logistiques, ainsi qu’aux difficultés économiques, le Burkina Faso continue d’augmenter la coopération avec la Fédération de Russie dans le domaine de l’agriculture, des sciences, de l’éducation.

Le Burkina Faso et la Fédération de Russie sont sur la bonne voie de la restauration et du développement des relations amicales qu’ils ont eues pendant l’époque de Haute-Volta et de l’URSS. La dynamique, engagée par le colonel-général Sangoulé Lamizana et le président du Comité central du PCUS Brejnev L.I., continue aujourd’hui avec le Président du Burkina Faso Ibrahim Traoré et le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine.

Les sommets « Russie-Afrique », 2019, 2023, ont démontré le développement et le renforcement des liens économiques mutuellement bénéfiques avec les pays africains et sont devenus un nouveau tournant dans la coopération entre les pays. En conséquence, les domaines prioritaires de la coopération entre Ouagadougou et Moscou ont été identifiés : l’énergie, la construction des chemins de fer et des entreprises industrielles, l’exploitation minière et le traitement des minéraux, l’agriculture, les sciences et l’éducation.

Se référant à l’opinion de citoyens de la Fédération de Russie et de ses alliés, il y a un désir clair de construire des partenariats à plus grande échelle dans tous les secteurs énumérés, permettant d’assurer le bien-être et le développement stable de chaque africain.

Quelques années après la conclusion des accords, les résultats du sommet peuvent être considérés sur l’exemple de la région de Koursk, qui est soumise maintenant à des pressions de la part du régime de Kiev effectuant effectivement des tentatives de l’ouest collectif dirigée par les États-Unis.

Malgré les attaques des forces armées de l’Ukraine, les étudiants burkinabè continuent de recevoir une formation de qualité dans le domaine de la médecine, du droit, de l’économie dans les universités de la ville de Koursk pour former des travailleurs qualifiés dans des domaines demandés sur le marché du travail au Burkina Faso. Les mesures entreprises par la Fédération de Russie permettent aux étudiants du Burkina Faso de se sentir en sécurité et d’atteindre leurs objectifs.

La Fédération de Russie, représentée par la région de Koursk, cherche une coopération équitable et mutuellement bénéfique permettant des relations honnêtes et des perspectives à nos pays partenariats.

Roman Alekhine, résident à Koursk, Russie

Burkina/Diplomatie : La Chine a célèbré son 75e anniversaire

L’ambassade de Chine au Burkina Faso a célébré le 75e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Pour l’occasion, une réception, organisée à Ouagadougou, a rassemblé plusieurs autorités, dont le Premier ministre Appolinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, le secrétaire général du gouvernement et de nombreux invités de marque.

Tout en remerciant le Burkina Faso pour la constance dans l’amitié et dans la qualité des relations, l’ambassadeur Lu Shan est revenu sur le début de la fondation de la République populaire de Chine. Selon lui, le peuple chinois a su tracer une voie de développement unique, celle du socialisme aux caractéristiques chinoises, en harmonie avec les réalités nationales.

« La Chine d’aujourd’hui a réalisé un bond historique en termes de puissance économique et technologique. Elle s’est classée comme la deuxième plus grande économie du monde », a-t-il affirmé, indiquant qu’au cours du premier semestre de cette année, le Produit intérieur brut (PIB) de la Chine était d’environ 61 700 milliards de yuans (environ 8 600 milliards de dollars américains), soit un taux de croissance de 5,0 % en glissement annuel.

Une coopération en bonne santé avec le Burkina

Depuis la reprise des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine en 2018, la coopération bilatérale n’a cessé de croître, se traduisant par une série de projets ambitieux dans divers secteurs clés. À l’occasion de ce 75e anniversaire, l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Lu Shan, a tenu à souligner les avancées réalisées dans le cadre de cette relation, en mettant l’accent sur les projets structurants qui ont marqué le Burkina Faso.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélèm de Tambèla était présent à cette célébration

« Les relations sino-burkinabè illustrent l’engagement partagé de la Chine et de l’Afrique en faveur de la sincérité, de l’égalité, et du respect mutuel, tout en poursuivant ensemble les objectifs de développement et de modernisation. Nos deux pays ont su bâtir un partenariat dynamique et fructueux dans des domaines variés, tels que la sécurité, la santé, l’agriculture, l’éducation et l’assistance humanitaire, témoignant ainsi de la solidité et de la profondeur de leur coopération », a laissé entendre Lu Shan, ajoutant que l’une des réalisations-phares de cette coopération est le projet Smart Burkina, qui a permis de renforcer l’innovation technologique dans le pays.

Face aux défis énergétiques du Burkina Faso par exemple, la Chine s’est engagée à soutenir le pays dans sa transition vers des sources d’énergies renouvelables. « La centrale photovoltaïque de Ziniaré, dont le lancement est imminent, est l’une des illustrations de cet engagement », a fait savoir l’ambassadeur.

La reprise des relations entre le Burkina et Chine datent de six ans

Lu Shan a par ailleurs annoncé que des négociations avancées sont en cours pour le projet d’adduction d’eau, qui devrait permettre de répondre aux besoins en eau des populations rurales et urbaines. Ce projet, crucial pour l’amélioration des conditions de vie, renforcera la résilience des communautés face aux pénuries d’eau, tout en soutenant les efforts nationaux pour garantir un accès universel à cette ressource vitale.

Dans son discours, le premier représentant de la Chine au Burkina a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Burkina Faso dans son développement. Il a notamment mis en avant les initiatives « La ceinture et la route » et « L’initiative pour le développement mondial », deux cadres dans lesquels les deux pays continueront de collaborer pour renforcer leurs relations économiques, commerciales et diplomatiques.

L’ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Lu Shan, a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le pays des Hommes intègres

La célébration du 75e anniversaire de la République populaire de Chine a été l’occasion de souligner l’impact significatif de la coopération sino-burkinabè sur le développement du Burkina Faso. Que ce soit dans les domaines de la santé, des infrastructures, de l’agriculture ou de l’éducation, la Chine a apporté des contributions substantielles qui transforment positivement le quotidien des Burkinabè.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Vie des Ambassades : l’Ambassadeur Sabine BAKYONO/KANZIE échange avec des représentants de Burkinabè vivant en Suisse

L’ambassadeur, Représentante de la Mission permanente du Burkina Faso en Suisse, son Excellence Madame Sabine BAKYONO/KANZIE a entrepris des rencontres avec des représentants de Burkinabè vivants dans la juridiction de l’Ambassade à Genève.
La Représentante permanente du Burkina Faso à Genève a d’abord rencontré le délégué au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Extérieur (CSBE) de la juridiction, Monsieur Tahirou KOMI. Au cours de cette rencontre de prise de contact, Madame Sabine BAKYONO/KANZIE et le délégué CSBE ont échangé sur la situation des Burkinabè vivant en Suisse.
Madame Sabine BAKYONO/KANZIE a par la suite, rencontré des membres du bureau de l’association des étudiants burkinabè à Genève, messieurs Hakim HEMA président de ladite association et Serge Augustin SANON, le secrétaire général. Ils ont passé en revue les initiatives de l’association pour une pleine intégration des étudiants burkinabè en Suisse.
Madame l’Ambassadeur a en outre, rencontré les Burkinabè travaillant dans des organisations internationales à Genève avec en ligne de mire, la contribution de chaque Burkinabè à la construction et au rayonnement du pays.
Enfin, des représentants d’associations de Burkinabè qui vivent en Suisse et en France voisine, ont été reçus par madame Sabine BAKYONO/KANZIE. Ils ont souhaité la bienvenue à l’Ambassadeur Représentante permanente et manifesté leur disponibilité à œuvrer avec l’Ambassade pour l’union des filles et fils du Faso vivant dans cette partie du monde et pour leur participation au développement du pays.
Déjà, une rencontre avec tous les Burkinabè de la juridiction et de la France voisine est envisagée dans les jours à venir.
Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève

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